Retour expérience suite aux visites sanitaires
Que retenir des principaux problèmes rencontrés au cours de mes visites d’ASA ?
Il est vrai qu’à force de visiter des ruchers en tous genre, il me devient facile d’identifier les principaux problèmes, souvent dus à des mauvaises pratiques d’apiculteurs débutants ou aguerris mais croyants bien faire.
1) Manque de nourrissage
C’est une des premières raison de mortalité en fin d’hiver. Cette raison me fait bondir car c’est le cas typique de la faute à ne pas commettre et qui tient de l’entière responsabilité de l’apiculteur.
àComment s’en rendre compte ?
Rien de plus simple : la ruche est généralement morte ou très très faible. On trouve quelques abeilles dans le fond, dans tous les cas on ne retrouve plus de reine en vie, ce qui condamne la colonie. Sur les cadres il n’y a plus de nourriture et on peut voir la forme de la grappe via des abeilles qui ont la tête enfoncée dans les cellules mais mortes. Un vrai cimetière qui désole l’apiculteur surtout lorsque je lui dis que c’est de sa faute.
Remède.
Toujours peser ses ruches avant l’hiver. Une Dadant 10 cadres, sans son toit, doit se situer autour de 40-45 kg en septembre. Si tel n’est pas le cas, il convient de nourrir avec du sirop liquide. Je tiens au sirop liquide car à cette époque, il est bien plus digeste que le candi solide. Plus on nourrit tôt en saison, Août par exemple, mieux c’est !
Pourquoi ?
- Parce qu’un nourrissage à toujours tendance à relancer la ponte. Ce qui est sympa juste avant l’hiver pour avoir des colonies d’abeilles d’hiver fortes (les abeilles d’hiver sont plus trapues, plus poilues).
- Ce n’est pas le nombre le plus important mais la qualité de l’abeille. J’ai remarqué que ceux qui élèvent des Buckfast sont toujours contents d’avoir des ruches populeuses. Dès les premiers froids, il y a toujours autant de monde à l’intérieur de la ruche et les réserves diminuent rapidement. Il convient donc de nourrir aussi en plein hiver, ce que je ne fais pas avec mes abeilles noires.
- Sucre n’est pas miel ! Une évidence pas toujours prise en compte par l’apiculteur. On met du sucre dans le nourrisseur, il y a donc une étape de transformation que doivent faire nos avettes pour le consommer en hiver, c’est sa transformation en miel. Si on nourrit en Août, ce sont les abeilles d’été qui vont se charger de cette transformation, si c’est plus tard ce sont déjà les abeilles d’hiver qui vont devoir le faire et leur système digestif sera mis à rude épreuve avant de devoir affronter l’hiver. Encore une bonne raison de nourrir tôt.
Mauvaise pratique apicole
Oui on voie de tout quand on fait des visites sanitaires ! Certains apiculteurs retirent des cadres de corps en Août pour récupérer du miel.
Pour sûr que ça rapporte. Certains laissent ensuite faire la nature, les abeilles pédalent un max pour retrouver un semblant de réserve, d’autres bourre la ruche au sucre. Bon ce genre de pratique n’est pas recommandée et il ne me semble pas nécessaire d’expliquer pourquoi !2) Abeilles mortes avec nourriture
Symptômes
Identique au cas précédent mais avec des réserves de nourriture sur les cadres externes.
Je me suis longtemps posé la question du pourquoi elles n’ont pas utilisé leur réserve pourtant présentes en quantité et qualité jusqu’à ce qu’un apiculteur me fasse découvrir un rucher touché à presque 30 % de ce phénomène curieux.
Certaines ruches étaient déjà ouvertes d’autres pas. C’est là que j’ai remarqué que l’apiculteur utilisait une vieille technique d’isolation de ses ruches, à savoir un bout de moquette posé sur les cadres.
Bon déjà, la moquette, il y a de la chimie, ça relargue des toxiques. Fini les années 70 où on mettait de la moqutte partout jusque sur les murs. Un vrai cache misère mais surtout un vrai nid à acarien, à humidité, à poussière, tout le monde le sait. Tout cela avait fait que je n’ai pas mis en place cette technique dans mon rucher même si j’avoue qu’elle permet d’avoir des hauts de cadres toujours propres sans propolis. Là pour le coup c’est sûr que les hauts de cadres sont bien propres.
Comment ça marche ?
J’ai pu voir un rucher qui n’avait jamais eu d’entretien, impossible de visiter les cadres, tellement ils étaient collés par la propolis. Cependant je voyais en haut des cadres de nombreux tunnels qui avaient été construits par les abeilles, leur permettant ainsi de passer d’un cadre à l’autre. Curieux, certains avaient même des trous en haut des cadres pour permettre le passage des abeilles. Je me pose par ailleurs la question de ne pas proposer à mes abeilles des cadres munis d’une plaque de cire préalablement percée par quelques trous en hauteur, histoire de voir si les abeilles les comble ou si elles les laisseraient en place. Mes observations m’ont conduit à faire l’hypothèse suivante : la moquette pourrait empêcher, dans certains cas, le passage de la grappe d’abeilles d’un cadre vers l’autre. Il est reconnu que par habitude, les abeilles montent vers le haut de la ruche pour passer d’un cadre à l’autre. La moquette empêchant ce passage, pour une raison que je ne comprends pas, nos abeilles sont pourtant « intelligentes », elles n’ont pas eu idée de changer de cadre en passant par le bas.
Conseil a donc été donné à l’apiculteur d’enlever ses bouts de moquette. Résultat au bout de 3 ans : mortalité en chute libre, disons voir que cela devient raisonnable (il ne veut pas changer ses cires… trop onéreux). Constat que la propolis est bien de retour, avec création de ponts de passage et diminution de la mortalité. Comme il n’y a qu’un seul facteur qui a été changé dans ce rucher, le retrait de cette moquette, cela permettrait d’envisager que mon hypothèse se révèle être une piste sérieuse d’explication de cette mortalité avec nourriture.3) Orientation des ruches
Rien de bien méchant, quoique !
Comment s’en rendre compte ?
Un apiculteur me montre ses ruches et s’étonne d’y trouver des cadres légèrement teintés en vert !
Bizarre non ? Pas tant que cela lorsqu’on le regarde de plus prêt on s’aperçoit que ce sont comme de petites moisissures qui sont présentes sur le cadre. On observe le même phénomène lorsqu’une ruche en sortie d’hiver a été piquée par un pic-vert. Le ou les cadres aux alentours du trou sont verdâtres d’humidité.
Rappelons-nous aussi que dans les pays froid, les ruches chaudes sont utilisées : ce sont des Dadant classiques dont les cadres sont orientés non pas perpendiculairement à la sortie mais parallèlement. Du coup l’air frais qui entre en ruche se réchauffe progressivement, les cadres du fond étant bien mieux protégés du froid que ceux plus proche de l’entrée. Quelques degrés et tout change pour une colonie. SI vous avez eu l’occasion de voir les chalets ruchers Lorrains et/ou Alsaciens (il n’y a pas de brevet qui soit déposés pour savoir qui l’a inventé) on y trouve souvent de petit fourneau à bois à l’intérieur du rucher. Il sert non seulement à chauffer le rucher lorsque l’apiculteur vient taper la belotte en hiver avec ses copains enfermé dans son rucher pour y être tranquille, mais surtout pour le bien-être des colonies qui sont ainsi moins sujette au manque de provision.
Froid VS humidité : la vraie question ! Une ruche résiste très bien au froid si elle dispose du combustible nécessaire pour chauffer les murs. L’apiculteur a donc pour responsabilité de veiller à peser ses ruches, nourrir en cas de besoin et fournir aux abeilles une isolation thermique digne de ce nom. Comme pour nos propres habitations, la majeur partie de la déperdition thermique se faire par le toit. Si la laine de verre est un bon isolant je lui préfère ces nouveaux matériaux multi feuilles qui la remplacent avantageusement tant d’un point de vue de leurs caractéristiques thermiques que d’un point de vue praticité. Ils sont si faciles à agrafer en dessous d’un toit plat ou chalet ! Par contre l’humidité, là ça craint. La colonie y est très sensible. Il faut donc laisser les portes ouvertes, les plateaux grillagés si l’hiver n’est pas très rigoureux doivent rester ouvert et l’apiculteur doit incliner ses ruches vers l’avant pour laisser couler l’eau de condensation.
Remède.
Là c’est tout simple ! Il suffit d’orienter ses ruches vers le soleil levant. Non seulement les abeilles vont se lever tôt pour aller bosser, ne pas oublier que c’est un insecte solaire et leur maison ne va plus prendre l’eau via les vents chargés d’humidité. Ces vents sont toujours à dominance Ouest. Il suffit de regarder où pousse la mousse sur les arbres !
Bonnes pratiques.
- Boucher les trous occasionnés par des oiseaux et pas avec du mastic silicone, si si j’ai déjà vu. Une plaque en métal découpée au bon format que l’on vient viser, ça ne fait pas de bruit, directement dans la ruche via une vis à bois. Les abeilles auront vite fait de propoliser tout cela de l’intérieur.
- Incliner ses ruches vers l’avant. Pour se rendre compte de la production en eau d’une ruche j’ai eu l’occasion de rapatrier un essaim vers mon rucher. Forcément qu’on on respecte l’abeille, on attend que la nuit soit effective pour fermer sa ruchette. Un coup de voiture un peu prolonger nous fait arriver au rucher nuit noire et donc plus fraiche. On ouvre son coffre et on sort la ruchette. Observez donc ce qui se passe au trou d’envol, la quantité de vapeur qui sort de la ruchette est parfois impressionnante. On décide vite de percer de trous la planche de base de sa ruchette pour améliorer la ventilation de ces ruches. D’où la troisième bonne pratique. Autre constat, en plein hiver, lorsqu’il y a du brouillard, rendez-vous au rucher, observez la vapeur d’eau qui se dégage des trous d’envol… Mettez une feuille de papier essuies tout sur la planche d’envol et inclinez votre ruche vers l’avant, vous allez être surpris de la quantité d’eau qui peut stagner à l’intérieur d’une ruche, d’autant plus si celle-ci est inclinée vers l’arrière !
- Adopter des fonds grillagés que l’on peut laisser ouvert toute l’année. Je ne mets mes fonds de ruches que lorsque je compte les varroas qui tombent. Il suffit de laisser la plaque les deux jours de comptage !
- J’ai vu des ruches à même le sol dans un rucher pourtant détenues par un grand défenseur des apiculteurs de ma région, qui à force de bataille a changé de place son rucher maltraité ! Les plateaux pourrissent, ce n’est que du bois, la nature est forte et prend aussitôt position. Des herbes envahissent l’intérieur de la ruche, si si voyez une photo ! Bref l’humidité s’installe et débarquent obligatoirement les maladies. Les champigons poussent aussi sur le bois à l’intérieur et à l’extérieur des ruches. « Je ne maltraite pas mes abeilles » avait-il dit à l’ASA venu l’inspecter, « elles peuvent s’en aller quand elle veulent ». Ce n’est pas une raison et maintenant les animaux ne sont plus considérés comme des meubles et la gendarmerie se doit d’intervenir pour faire un constat.
- Des ruches posées sur des pneus. C’est peut être mieux qu’à même le sol ! Si on veut s’occuper d’abeilles, on fait les choses biens ou on passe son chemin. Ce sont des êtres vivants qui dans nos contrés se doivent de trouver un confort digne du notre. Un pneu c’est de la chimie, ça relargue des produits toxiques, on ne contrôle pas l’inclinaison de la ruche, bref à bannir aussi. D’autant que si vous être apiculteurs, vous croyez un peu à la nature, alors un pneu dans un rucher n’a pas sa place.
- Le mieux sont les agglos, les supports métalliques conçus pour, attention ils sont pratiques, légers mais quand un sanglier passe à côté d’une ruche posée sur ses supports, la ruche peut basculer, idem lors des grands coups de vent. Les supports bricolés avec des rondins de bois, des poteaux téléphoniques, etc. Du costaud, non toxique, tout cela ce sont des bonnes pratiques.
- Attention aux alignements de ruches. Le phénomène de dérive est bien réel, les mettre en quinconce, penser à les peindre (teinture naturelle) en différentes couleur pour que les abeilles puissent bien les différentier. Penser aussi qu’on travaille derrière une ruche et non devant, qu’on a besoin d’une brouette, tracteur ou autre au moment du retrait des hausses.
- Toujours avoir avec soit une faucille pour faire le ménage devant les ruches, l’herbe a tendance à monter vite. Imaginez un avion qui se pointe à l’aéroport avec de gros bouts de bois gigantesques en début de piste ! En plus l’herbe, c’est aussi humidité ! Des entrées également pour les insectes à pattes qui pourraient entrer dans les ruches. Si je n’ai pas d’exemple concrets d’insectes venant perturber nos colonies qui pourraient emprunter ce passage j’imagine bien le petit coléoptère de la ruche pouvoir utiliser ce moyen d’y entrer.
- Anecdote : là encore, le trop est parfois l’ami du bien. Apiculteur méticuleux qui ne comprenait pas pourquoi il avait des problèmes d’humidité dans ses ruches alors qu’il avait étalé des copeaux de bois, une bonne dizaine de centimètres tout autour de ses ruches pour empêcher l’herbe de pousser. Il m’a suffi de gratter ce sol hyper propre c’est sûr, pour y trouver de quoi aller à la pêche !!! Autour d’une ruche un sol herbeux bien tondu, si on a des soucis de tonte, le calcaire permet de garder un sol propre en laissant l’eau s’écouler. En forêt, le seul moyen d’être tranquille est le support de ruche bien solide et suffisamment haut.
4) Souris
Oui ben, j’ai eu le coup sur mon rucher à mes débuts !
Symptômes
Ruche forte en fin de saison, lourde et puis on abandonne le rucher durant l’hiver et en sortie, tout est mort et on fait un pas en arrière parce qu’un truc saute dans la ruche. Une petite souris ! Voire plusieurs.
Et bien oui, la ruche l’a laissée entrer et ne l’a pas piquée. La souris a commencée à grignoter le miel et la cire et a fait ses besoins sur ou à côté des abeilles qui sont mortes.
Bien évidemment on lit dans des bouquins que les abeilles peuvent tuer les souris et les embaumer de propolis. Je n’en ai jamais trouvé et je ne connais pas d’apiculteur qui en ont trouvé. N’empêche que les photos le prouvent ! Idem pour les lézards qui entrent dans les ruches. Je n’ai jamais vu de mes yeux vu les dégâts occasionnés par ces bestioles, n’empêche qu’un apiculteur en avait horreur.
Bonnes pratiques
Dès la dernière miellée, on traite varroa et on ferme ses trappes. Non seulement pour éviter la montée des souris mais aussi pour se protéger des frelons européens qui ne peuvent alors entrer dans la ruche, mais aussi des asiatiques qui le peuvent mais avec plus grande difficulté. Il est toujours plus facile de protéger une petite entrée qu’une grande. Facilitez donc le travail de nos abeilles en baissant les grilles d’entrée dès le mois d’août.
L’anecdote que je raconte toujours est cet apiculteur débutant qui a voulu bien faire en regardant mon site. Notamment mes explications sur le fait qu’une abeille est un objet aéronautique qui comme un avion a besoin d’une piste d’atterrissage et de décollage bien évidemment. Pour sur elle se contente de peu, voire de rien du tout puisqu’un simple trou lui suffit. Elle a la possibilité de décoller comme un hélico ! Elle peut même se prendre la face avant de la ruche alors qu’elle a ses corbeilles pleines à craquer, rebondir sur la planche d’envol et entrer déposer sa cargaison à bon port sans dommage. N’empêche qu’à mon avis, la présence d’une bonne piste d’atterrissage doit lui être agréable ! Il a donc construit une magnifique planche d’envol ou plutôt une superbe piste d’entrée aux nuisibles à pattes. Il m’expliquait, tu voies la planche va jusqu’au sol comme cela d’une pierre deux coups, je n’ai plus besoin de tondre devant mes ruches et mes abeilles ne ratent pas l’entrée. À ma question « as-tu eu problème avec souris en début d’année ? » Oui sur deux ruches. Pas eu besoin de lui expliquer, il a modifié son installation dans la saison et mis en place ses grilles.5) Fausse teigne
Ça c’est mon cauchemar même si j’ai toujours pu détecter le problème à son tout début. Ça se voit, ça se ressent, la colonie s’affaiblie et les abeilles semblent ne pas être sereines. Bref, ça ne s’explique pas ça se ressent. Il y a quand même des signes annonciateurs.
Symptômes
Sans aller jusqu’à la photo ci-dessous, on a des signes d’alerte. Dans le cas présents, il y a tout, les galeries, les papillons, le bois attaqué, les crottes noires (tous ces petits points), la soie, les vers. Bref, une bonne affaire pour un pécheur dont la truite raffole de ces larves, mais pas pour un apiculteur. Attention, ça vient très vite ! Une semaine suffit pour atteindre cet état. Rappelons-nous que la teigne n’attaque que les ruches faibles et notamment celles qui sont en cours de remérage.
- Déjà si sur les couvre cadres il y a des papillons, ça ce n’est pas bon signe. C’est qu’ils ont trouvé une ruche sympathique qui pour des raisons diverses va les laisser entrer pondre leur œufs. Tuez tous ces papillons lors de vos visites !
- Au cours d’une visite, on voie un asticot qui se balade. On ne réfléchit pas, on tue, ensuite on regarde. Si pas de trace de paillon à l’intérieur, pas de trace de larve il faut prendre tous les cadres et les regarder de biais afin de voir plusieurs choses :
Du couvain tubulaire, C’est quoi ce truc ? Simple ! La larve est dans la cire et creuse une galerie sous le couvain, du coup il se lève et on voie comme des tubes qui se forme sur les cadres.
Du couvain chauve. C’est un peu synonyme. Là encore c’est l’action de la larve qui conduit à ce que la cellule qui reçoit la larve n’est pas operculée car déjà trop petite pour que la larve se développe complétement. Ses bords sont plus épais et elle ne sera pas fermée. Du coup que va devenir la larve privée de cette protection…
Du couvain barbu. Bon ça n’existe pas dans les bouquins mais je l’appelle ainsi. Un couvain est généralement propre, clair quand il est fermé par des opercules de cire. Là ce n’est pas un opercule en cire qui ferme l’alvéole mais une sorte de barbe de soie. La larve de fausse teigne a attaqué la larve d’abeille.
Remède
- Éviter d’avoir des colonies faibles : facile comme réponse ! C’est ce qu’on trouve dans les bouquins ! Comment éviter d’être malade ? Rester toujours en bonne santé !!!
- Bon, et bien il n’y a pas trop de remède à cette fausse teigne. Je contrôle de plus en plus mes remérage en les sollicitant, voir la méthode de renouvelles des essaims pour les nuls. Par contre, je ne perds plus de cadre de hausse en stockage durant l’hiver. Je les range à l’extérieur, en pile sur des ruches vides munies de leur grille, surmontée d’un fin grillage (éviter les souris) et d’un toit. Il faut en fait une colonne d’air car la fausse teigne craint les courants d’air.
- Si on se rend compte tôt dans la saison de l’attaque d’une fausse teigne (avant mi-juillet) et bien on fait un transvasement de ruche sur du neuf et on nourrit un max pour aider à la construction des nouveaux cadres. Adieu couvain, adieux cadres que je brule (saleté ce papillon). Si c’est tard dans la saison, adieu ruche que je vais disperser à grand coup de fumée au fond de mon rucher afin que les abeilles se gorgent de miel et puissent être acceptée par les autres ruches !!
- J’ai remarqué que dans mes pièges à frelons il y avait aussi de la teigne, des guêpes et des mouches. Alors je mets mes pièges de plus en plus tôt en saison !! En février pour piéger les fondatrices frelons et dès juillet pour ces saleté de papillons en plus des frelons.
- Envie de faire et pas d’expérience ! J’ai lu que le cèdre est un antimite et anti-teigne. Vrai et faut ! Lorsqu’on achète des boules de cèdre il faut faire gaffe car ils ajoutent des dérivés benzéniques pour tuer les insectes. Pas bon pour la ruche. Je n’arrive pas à trouver des planches de cèdre, d’abord lequel prendre, ensuite juste pour faire un couvre toit. Bref, pas d’expérience dans ce domaine, pas trop d’info sur le Net même s’il est en vente des planchettes de cèdre à mettre au-dessus des cadres. Si vous avez un retour d’expérience je suis preneur !
- Antimite sur les hausses et sur les toits des ruches. Bon, physico-chimiste de formation je n’autorise pas l’entrée de produits chimiques dans mon rucher mis à part les médicaments avec AMM pour le traitement de varroa.
- Mellonex. Ben je ne connais pas ! J’ai lu que c’était des granulés qui contenaient une bactérie du sol « Bacillus thuringiensis » compatible avec l’homme et l’abeille et qui faisait des ravages à la fausse teigne. Par pulvérisation sur les cadres. Bon très bien. Et je ne sais pas trop pourquoi ce produit est interdit en France, autorisé en Suisse et si difficile à trouver !
Donc en conclusion on ne peut pas grand-chose lorsqu’on découvre qu’une ruche est infestée par ce papillon, par contre, on peut adopter de bonnes pratiques pour ranger ses hausses durant l’hiver et surveiller ses ruches faibles.
Le remède des anciens. Il faut toujours les écouter les anciens ! Le T-Fluvalinate, première molécule de lutte contre le varrao a été découvert par d’anciens apiculteurs qui avaient des ruchers placés au pied de vergers qui avaient été traités par cette molécule, le fameux KLARTAN. Les feuilles de rhubarbe posées sur les ruches, oui elles contiennent de l’acide oxalique, un traitement reconnu contre la lutte pour varroa.
Donc pour la teigne, certains me disent qu’il faut mettre des feuilles de noyers entre les hausses rangées à l’extérieur et sur les toits des ruches. Je tente mais je n’ai pas assez de recul pour dire si ça fonctionne ou pas. Encore une fois si quelqu’un a une expérience sur ce remède, qu’il me l’indique.6) Défaut de remérage
Oui ça m’arrive aussi, surtout lorsque son rucher est éloigné et qu’on laisse faire la nature ! Voir mon article sur les essaims artificiels pour les nuls.
Le top est de toujours avoir suffisamment de ruches pour piquer un cadre avec des œufs frais et donner encore une chance à sa colonie qui rate son remérage. À condition d’être présent pour le constater. Quoique ! Plus j’avance dans le domaine de l’apiculture, plus je me dis que si l’essaimage artificiel ne prend pas, ou si défaut de remérage il y a, c’est que probablement la reine n’était pas si bonne que cela. Je me console comme je peux. Elle n’avait qu’à voler plus vite que l’oiseau qui l’aura bouffé ou le frelon qui était en vol stationnaire devant la ruche !
Le seul remède que je propose est ma technique de fabrication d’essaims artificiels.7) Pas ou peu de production de miel
Oui c’est aussi un signe de mauvaises pratiques apicoles ou de mauvaises analyses de la conduite d’un rucher.
« seulement 5 Kg par ruche ? » lorsque je consulte le carnet d’élevage lorsqu’il y en a un ! « oui mais je ne prends pas le miel de colza, c’est trop difficile à extraire ! ». Pas faut !
Bon ben allons y pour une série de mauvaises pratiques :
- Laisser une miellée sans hausse : et bien les abeilles n’ayant plus de place vont essaimer et l’essaimage c’est 80 % de perte si on ne récupère pas l’essaim !
- Le contrôle de l’essaimage. Rien ne sert d’avoir des ruches où il n’y a plus d’abeilles qui travaillent pour l’apiculteur !
- Ne pas changer ses cadres de corps. Cela favorise le développement de petites abeilles, concentre les produits chimiques qui sont pour la plupart des liposolubles (solubles dans les graisses donc dans la cire) et la propagation des maladies (garder donc vos vêtements toute une semaine et aller bosser avec, votre épouse va vite remettre de l’ordre avant vos collègues…).
- Ne pas faire construire des cadres de hausse. Même punition avec en plus un risque pour vos clients. Je conseille toujours pour la première miellée de faire construire 4 cadres neufs pour les hausses et je force les abeilles à commencer par eux en les plaçant au centre des hausses.
- La concentration en ruches. Là le carnet d’élevage est précieux. On remarque que le cheptel de l’apiculteur augmente petit à petit, sa production de miel aussi et on atteint un plateau. Ne serait-il pas bon de se poser la question de la ressource mellifère ? Le contrôle de la taille d’un rucher vis-à-vis de son entourage en termes d’abeilles, attention on ignore souvent la présence d’un rucher à proximité du sien car les apiculteurs sont généralement discrets sur leurs emplacements (problème de vol de ruches, et on ne va pas me dire que ce ne sont pas des apiculteurs qui volent des ruches et/ou des vandales parce qu’ils se sont fait piquer une fois par une abeille qui viennent se venger en pulvérisant une ruche d’insecticide juste histoire de dire qu’ils sont plus fort qu’une colonie d’abeilles).
- Nous avons déjà parlé de l’orientation des ruches, qui se lève tôt rapporte plus, car le nectar est une denrée rare qui disparait au fil de la journée quand la chaleur arrive, l’humidité qui permet à la plante de fabriquer son sucre devant attirer les abeilles s’amenuise. Cela amène tout naturellement à une réflexion de taille : l’alimentation en eau de nos ruchers. Il vaut mieux une marre proche du rucher, un bidon avec des bouchons qui flottent ou mieux, une planche de bois mis en travers pour permettre à l’abeille de s’abreuver. Je veux en venir où ! Et bien tout simplement au fait qu’il faut prendre son bâton de pèlerin et aller voir l’agriculteur du coin pour lui dire, j’ai un rucher et ça me ferait plaisir de voir votre tracteur plutôt en fin de soirée, voire la nuit, éprendre vos traitements. Un ou deux pots de miel pour convaincre et cela ira beaucoup mieux pour vos relations et vos abeilles.
- L’environnement d’un rucher est également important. Un apiculteur paysan avait établi son rucher juste à côté de sa décharge de pneus. Les abeilles y allaient pour s’abreuver, il y en avait partout. Il décide d’enlever cette décharge, curieusement sa récolte a augmenté !
- Idem pour les sources de pollution comme le sont les éleveurs de volailles qui utilisent des tas d’antibiotiques et qui déversent du fumier au pied de vos ruches. Curieusement les abeilles sont attirer pour y puiser probablement des nutriments qui leur conviennent mais elles rapportent au passage des antibiotiques et tout un tas de parasites qui conduisent souvent à des nosémoses.
8) Maladies.
En fait, durant mes visites sanitaires, peu de maladie sont observées. C’est évident que j’ai quasiment tout vu, les loques, les virus, etc. En fait, celles que j’ai le plus rencontrées ne sont pas si grave et peuvent trouver une solution plus ou moins facile.
La maladie de l’abeille noire (des abeilles qui deviennent toutes noires et qui se trainent au sol, sur les brins d’herbe). Peu importe la cause, tous les bouquins l’expliquent et mon site aussi.
La maladie de la coulante, alias nosémose, alias chiasse de l’abeille. Des coulures sur la face avant de la ruche.
Et bien ces deux maladies peuvent se guérir soit spontanément soit en aidant un peu les abeilles. La recette miracle tient en peu de chose, un sirop 50 % sucre avec, pour un litre de sirop, 4 clous de girofle et 4 cuillères à soupe de vinaigre de cidre, pas du vinaigre de vin. Les anciens m’indiquent que ça nettoie les boyaux, ça donne un coup de fouet pour la ponte de la reine et ça repart. J’ai testé, ça marche.
J’ai lu, mais pas testé, quand ajoutant une source de protéine en plus, ça pouvait faire du bien. Comment ? Un blanc d’œuf dans le dit sirop (encore un truc d’ancien), du pollen dans le sirop (bouquin) et puis il y a tous ces compléments alimentaire qui n’entreront pas dans mon rucher où ses phéromones de ponte qui auront droit aux mêmes traitements.
Un apiculteur et ami utilise des huiles essentielles, soit disant cela marche mais il n’arrive pas à étayer à mon gout ses résultats. Il n’a pas de carnet d’élevage, laissent essaimer ses colonies, récupère des essaims de partout, je n’arrive pas à savoir combien il a réellement de colonie, quelles sont leur âge, qu’ont apportées ses huiles pour quel problème, quelle est sa production par ruche puisqu’il laisse très voir trop longtemps ses hausses indiquant que les abeilles se servent elle-même. Bref, je ne suis pas convaincu par l’usage des huiles essentielles car je ne les connais pas, ne les utilisent pas. Elles sont donc pour moi un bon potentiel d’espoir lorsque j’aurais un peu plus le temps de les utiliser pour les comprendre et estimer leur effet sur la santé des colonies.9) Intoxication.
Le sujet qui fâche ! Pourtant les symptômes sont faciles à décrire.
symptôme
Tout va pour le mieux dans votre rucher, les ruches sont fortes, calmes et puis un jour, surprise, tapis d’abeilles mortes devant vos ruches et pas qu’une, plusieurs. À l’intérieur il y a de la vie mais ça vibre, les abeilles sautent parfois, les réserves sont là, le couvain est normal. Et puis le lendemain, de plus en plus d’abeilles mortes, ça peut aller jusqu’à la mort totale des colonies. Cela met plus ou moins de temps à arriver et certaines ruches du rucher ne peuvent pas être affecter par ce mal.
explication
Une intoxication peu se faire soit par ingestion sur un champ qui vient d’être pulvérisé ou sur un jardin qui vient de recevoir sa petite dose de produit chimique. Soit par pulvérisation sur l’abeille lors de son vol ou sur la ruche, un nuage de produit chimique poussé par le vent par exemple.
L’abeille peut donc soit mourir sur place et dans ce cas précis, on voit la population de ses ruches diminuer très rapidement sans comprendre ce qui se passe et on ne trouve pas de cadavre car dans les champs et trop petits pour être vus ; soit les abeilles rentrent à la ruche et refusent de rentrer dans celle-ci car elles se sentent mal et ne veulent pas contaminer l’intérieur. D’où le tapis d’abeilles à l’entrée de la ruche.
Que faire ?
Appeler votre agent sanitaire. Il se déplacera plus ou moins vite, probablement en présence d’un représentant des services sanitaires. Et là tout se complique : soit il fait correctement son boulot et ne craint ni les services de la préfecture ni les agriculteurs et vous soutiendra dans votre détresse pour faire prélèvements, avertir les services des végétaux, les services de la préfecture iront consulter les cahiers de traitement des agriculteurs du coin, dont vous aurez probablement fait une série de photos montrant les pulvérisateurs en action et pas forcément dans les règles de l’art. Ou, et ça m’est arrivé, par personne interposée, il ne fera pas son boulot et la catastrophe sera pour vous !
Mon collègue, TSA lui aussi, s’est vu dire que quatre de ses ruches, pas complétement mortes, ne pouvaient pas être à coup sûr être victimes d’une intoxication. Alors que l’apiculteur avait vu le tracteur passé, avait ressenti un picotement sur son visage, avait pris le temps d’une douche et à son retour, constaté les dégâts ! Pas d’autre cause suggérée par l’ASA en fonction, pas de prélèvement. En plus, une réflexion qui m’aurait probablement fait sortir de mes gonds, c’est l’époque de traitement des maïs et ils ont le droit d’utiliser des produits chimiques ! Un pompiste à parfaitement le droit de vendre de l’essence, de làa à la déverser sur ses clients…
Fin de l’histoire, deux jours plus tard, quatre ruches complétement mortes alors qu’une dizaine sur le rucher n’ont pas été atteintes. Réflexion de l’ASA, ben maintenant il est trop tard pour faire un prélèvement.
Résultat : un dossier hyper mal traité, quatre colonies perdues, un apiculteur en détresse, aucune possibilité de faire fonctionner les assurances puisqu’il n’y a pas eu constat de l’ASA relatif à la mortalité de la colonie.
Après réflexion que conviendrait-il de faire ?
D’abord si l’ASA ne veut pas faire de prélèvement, il convient de lui demander de se prononcer sur la cause de cette mortalité rapide. S’il ne peut se prononcer, il ne voudra probablement pas l’écrire, il conviendra en sa présence, de téléphoner au vétérinaire référent de votre syndicat pour lui demander une contre-expertise immédiate, lui indiquant que le TSA/ASA ne sait se prononcer sur la maladie qui frappe votre rucher.
Il se doit de se déplacer dans la journée ou le lendemain.
Parallèlement et toujours devant l’ASA, téléphoner en gendarmerie en indiquant les faits et que dorénavant nos abeilles sont considérées comme étant des animaux et que l’on vient de maltraiter en présence du dit ASA vos colonies. S’ils ne se déplacent pas, à vous de vous rendre sur place pour déposer plainte contre X en indiquant clairement le nom de l’ASA alors présent afin qu’il doive se justifier du non prélèvement et de son incompétence à mettre un nom sur la cause de cette mortalité rapide.
Il est évidant que tout cela se fera dans la douleur, en ayant à l’esprit la phrase de mon formateur FNOSAD « l’apiculture est la huitième roue du carrosse ».
Ne pas oublier d’accumuler les preuves sous forme de dossiers photos où on voie les dégâts avec des échelles de dimension, rien ne sert une photo où on voit des tas d’abeilles sans avoir un repère de dimension. Un simple crayon permet de se rendre compte de la taille. Prendre photo des personnes présentes, des voitures, du tracteur, mettre un journal du jour ou quelque chose qui puisse attester de la date sans équivoque des événements.
Heureusement ce n’est pas toujours comme cela que se passe une visite sanitaire en urgence, ça peut aussi très bien se passer, chacun reconnaissant ses torts et les assurances ne rendent pas aux vivants leurs morts mais permettent de repartir mieux que si rien n’est fait.10) Varroa
symptome
Classiquement lorsqu’on entre dans un rucher et que l’on ouvre quelques ruches sans problèmes particuliers et qu’à peine ouverte une ruche nous attaque, c’est signe qu’elle n’est pas bien. Pourquoi des abeilles nous attaqueraient alors qu’elles sont au boulot, qu’il n’y a pas d’orage, qu’on a sonné à la porte avec l’enfumoir, etc. De suite, la question se pose « as-tu varroa sur cette ruche ? » Entendons-nous bien, tout le monde a varroa, le tout est de savoir quel est le taux d’infection ! « Non mes plateaux sont propres ». Super la ruche dispose d’un plateau extractible et là, grosse surprise…
On prend le plateau, direction la voiture. Zéro varroa ! C’est bourré mon gars ! Ben non c’est la poussière ?! La loupe sortie, je prends une feuille blanche sur laquelle j’étale un peu de cette poussière, prend mon stylo et fait un cercle. Regarde à la loupe cette poussière. Bizarre, tu as raison, ce n’est pas une poussière, ça a des pattes ! Oui c’est petit un varroa, oui ce n’est pas toujours rouge, oui on les loupe facilement, oui quand on en voit un sur une abeille c’est qu’il y en a plein la ruche car généralement il se positionne en dessous de l’abeille entre les écailles du thorax donc invisible.
Bon ben y en pas beaucoup… il faut savoir que pour estimer le nombre de varroa dans une ruche, il suffit de compter ceux qui tombent en un jour, sans application de médicament entendons-nous bien, c’est-à-dire ceux qui sont vieux, ceux qui se sont décroché des abeilles, ceux qui ont été enlevés par les abeilles.
On prend leur nombre X 120 et on a une estimation du nombre de varroa dans la ruche.
Et bien retournons à la ruche, muni cette fois si d’une petite herse à désoperculer le miel. Uhmm… tient là tu as une plaque de couvain de males. Ne pleure pas, je vais en faire mourir volontairement quelques-uns ! Hop un coup d’herse et oh surprise une larve sur deux, voire deux sur trois présente une tache rouge sur son corps blanc ! Tu voies qu’il y en a un paquet.
Ca ça me permet de convaincre l’apiculteur qui croit ne pas avoir varroa de lui en montrer à coup sûr.
Varroa une vraie plaie, et bien pour le coup je n’en suis pas si sûr !
C’est évident Varroa fait du ravage dans nos ruches, mais avec les traitements, l’application de bonnes pratiques pour changer nos cires, etc. on arrive à faire avec. Là où j’ai pris une claque qui a fait que dorénavant dans toutes les réunions d’apiculteurs je pousse ma petite expérience a été la suivante :
Je me rends en Auvergne pour une ballade touristique. Forcément les ruchers ça m’attire et il y en a de superbes. Sympa ton ruché, je ne suis pas un pro, juste un amateur mais quand même TSA, ça te dérange si on discute un poil technique ? Ben non pourquoi, tu viens d’où ? Bourgogne. Ouais bof pour les abeilles ! Ah bon tu as combien de ruches ? 870 ! Bon c’est évident je suis un rigolo devant cet apiculteur professionnel… et combien de mortalité en sortie d’hiver cette année ? Ben pas très bon cette année, y’a eu de la perte. Bon d’accord, ça ne me renseigne pas trop. Tu as perdu combien de colonies ? 17. Comment ça 17 ? Ben oui perdu 17 colonies sur 870. C’est pas une bonne année, ça fait pas mal !
Tombé sur le cul je vous dis pas ! Ben euh… nous en Bourgogne on a en moyenne 27 % de mortalité. Bon ben mon cher ASA, t’as compris ce qui cloche chez toi ? Cela faisait cinq jours que je me baladais au puy de dôme, aucun agriculteur, donc pas de produit chimique. Tu voies tu y arrives tout seul au bon raisonnement !
Donc varroas, la grande cause des PSE. Pffff, une vraie machine à fumée pour éviter que l’on parle du vrai problème.
Et varroas en Auvergne, vous avez ? Ben oui, comme tout le monde on en a, mais on n’a pas besoin des TSA pour des produits avec AMM dont les prix font peur à nos banquiers. On est quand même en Auvergne et dès qu’on parle économie, ça chauffe ! On traite deux fois par ans avec de l’acide formique à bas prix, on change nos cires et tout se passe à merveille !
Sympa comme discussion non ??!! Bon ben faut le vivre… À vous de savoir ce qu’il vous reste à faire.