La géobiologie.
Définition :
La géobiologie est l'étude de l'ensemble des influences de l'environnement sur les êtres vivants.
Influence des ondes résultantes de champs électromagnétiques, électriques, des fluides souterrains, des réseaux métalliques, des failles géologiques, des strates minérales sont les fers de lance de cette "pseudo-science".
Comment y venir ?
Un stage réalisé les 3 et 4 octobre 2009, à Chevroches sur la commune de Brosse (20 Km d'Auxerre) et dans le cadre d'une formation en apiculture m'a été profitable. Simple, pratique, avec d'autres apiculteurs et pour l'apiculture.
Je vais dans un premier temps, décrire l'ambiance de ce stage et le lecteur qui désirera en apprendre plus le pourra par d'autres pages consacrées à cette technique.
Les lectures qui m'ont été conseillées à ce sujet m'ont quand à elles posées quelques soucis intellectuels. L'ésotérisme n'est pas mon truc !
Tenter d'expliquer de vrais phénomènes avec de fausses explications ne me convient pas. Arriver à lma conclusion "cela semble marcher" n'est pas ma tasse de thé.

Voici ces deux ouvrages.
Si je les avais lu de ma propre initiative, surtout le second, je ne serais pas allé au stage.
Trés tournés "miracle de la nature" avec des explications "pseudo scienitifiques" sans fondement qui m'ont beaucoup amusées, des noms de produits chimiques qui ne veulent rien dire, un méta language incompréhensible, bref, je ne vous les conseille pas.
Pourtant ce sont les grands noms de cette technique !
Je n'ai pout le moment, pas trouvé d'ouvrage qui me satisfasse dans sa rédaction. Un scientifique ne peut croire en la magie, ne supporte pas ceux qui tentent de faire coller des théories scientifiques par des raisonnements qui ne tiennent pas la route, vers ceux qui n'ont pas suffisamment d'esprit critique pour s'y opposer.

Nos deux animateurs n'avaient pas de support de cours. Un manque voulu ? Je ne le sais pas.
En tous cas, s'ils n'ont même pas utilisé de photocopies, c'est bien qu'il existe un manque, ou que certains utilisent la crédulité d'autres pour des affirmations incrédules.
Principes généraux à admettre.
Les influences cosmiques et telluriques étant difficillement mesurables de manières scientifiques et de façon incontestables, cette pseudo-science affirme des faits non scientifiquement démontrés. De ce fait, bon nombre de charlatans profitent de celle-ci pour détourner sa fonction vers l'explication et l'affirmation de possibilités extravagantes, notamment vers la prédiction de jeux de hazards, la guérison miraculeuse et tout un tas de pratiques plus ou moins douteuses. Attention le sectarisme n'est pas loint, méfiance pour des stages hyper couteux, dans des hotels de luxes ! Des propositions d'achat de matériels en tout genre lorsque les tarifs paraissent déraisonnables.
Coup de chance, non de l'organisation, le stage évitait toutes ces possibilités de dérives. Bravo pour son organisateur.
Lors du stage, les intervenants n'ont pas tenté d'expliquer le pourquoi ni le comment. Ils ont montré des faits, des événements que je ne m'explique pas encore aujourd'hui. il y a quelque chose que je ne maitrise pas encore, qui peut apporter quelqu'information à l'apiculteur soucieux de tenir compte du saovir-faire de tous ses maîtres et utiliser une technique complémentaire à celle qu'il utilise tout les jours afin de parfaire son oeuvre.
Tout baser sur cette technique ne me parait pas raisonnable, ne serait ce que pour le respect de mes pères en matière d'apiculture, se passer de traitement contre Varroa en rempalcement de nombre cosmique ne m'a pas convaincu. Les animateurs, conscients de la présence d'un scientifique et de plusieurs septiques ont su rester à leur place. Nous avons joué avec délicatesse au chat et à la souris mais tout s'est parfaitement passé.
Déroulé du stage.
Partie théorique

Le cours théorique donne accés à un language tourné vers la géologie. On explique la définition donnée pour la géobiologie. Rien n'est ici inexact en ce qui concerne les raisons possibles sur ce phénomène curieux, c'est de la géologie. Par contre, en ce qui concerne les effets, négatifs ou positifs, rien n'étaye le propos de faits mesurables. Il convient de l'admettre.
Partie pratique
Là ça devient du sérieux et le point le plus difficile pour les encadrants. On commence par le maniement des baguettes et on tente de chercher différents réseaux.



Que penser d'un Président d'une société d'apiculture qui comme moi, septique mais qui n'a pas forcément voulu ouvrir son esprit à la technique. Ca ne marche pas ! Les baguettes ne fonctionnent pas ! C'est là qu'intervient l'encadrant : il faut recentrer ton aura. Oula ça se corse, l'agnose du groupe l'emporte t'elle ? Je ne le sais pas. Notre Président a été recentré, miracle, les baguettes fonctionnent !
Par contre, pour trouver le Nord géographique, pas de bol pour l'encadrant, ma boussole lui a indiqué la bonne direction.



Pas de bol non plus pour son collègue indiquant la ruche la plus forte. Nos observations au trou de vol, son poids, tout désignait la ruche indiquée par mes baguettes ! Qui croire, toutes les expériences faites lors de cette pratique peuvent s'expliquer par les statistiques au niveau du groupe. Par contre, ces mêmes statistiques n'expliquent pas mon fort taux de réussite, probablement influencé par mon sens inné de l'observation ! Où est la véritée ?
Repas.
Ca c'est un point non négligeable qui n'a posé aucun souci pour les stagiaires. Ambiance garantie mais problèmatique pour moi : l'aura d'une personne peut être mesurée et à l'aveugle, on peut savoir si un produit est bénéfique ou pas pour un sujet. Pour le moment et pourtant j'ai fais de nombreuses expériences avec mes enfants, je ne me suis pas encore trompé !

Le test est pourtant simple : un simple sac qui contient une denrée ou un produit chimique néfaste. La valeur que je détermine me permet de classer les aliments en fonction de leur action sur telle ou telle personne. Mais le plus surprenant, est sans appel, en ce qui concerne les produits néfastes : l'essence, le dissolvant, le couteau, le produit pour les WC, etc. Tous ont été détectés comme catastrophiques ! Comment ça marche ? Je ne le sais pas !
Le stage s'est tourné en seconde journée vers l'apprentissage plus difficile du maniement du pendule qui, peut être par le fait de la fatigue, du manque de temps pour la pratique, m'est apparu comme non convainquant.
Enfin, certaines discussions sur des pouvoirs ancestraux qui s'enseignes, mais qui ne sont pas tracés dans des ouvrages de référence, des petites phrases mystérieuses, voire farfelues données par nos intervenants, de façon timide mais ne laissant le doute s'installer, m'ont rappellé qu'il était utile de garder toute prudence lorsqu'on aborde une telle démarche.
Conclusion.
Je reste encore dubitatif. Pas question de balayer d'un coup de plume tout le savoir-faire de mes pères dans le domaine de l'apiculture. Des études très sérieuses ont été réalisées dans le monde apicole et entendre le raisonnements qui devait convaincre le septique pour venir à la géobiologie ne m'a pas convaincu. Je vous le livre tel que je l'ai entendu et noté :
"Jeune débutant en apiculture, j'avais un rucher qui marchait mal parce que je n'y connaissais rien. il faut dire que je n'avais pas le temps de m'en occuper ! Maintenant, grâce à la géobiologie, je place bien mes ruches, je sais lesquelles se portent le mieux, je peux les protéger contre les maladies. Les résultats que j'ai obtenu depuis quelques années sont meilleurs".
Si je n'avais pas tenu compte de toute la politesse et le respect que j'ai envers les personnes qui travaillent, j'aurais pu dire de façon brutale à mon interlocuteur : il aurait été plus efficace de suivre un cours d'apiculture, de considérer tes abeilles de façon plus humaine en leur consacrant du temps et de s'entourer d'un apiculteur qui a reçu sa formation d'un père, dont le savoir s'est forgé au fil du travail et qui a su intégrer cet art que nous appellons apiculture. Les résultats auraient été bien meilleurs que ceux que tu as constaté !


Maintenant, plusieurs faits m'ont particulièrement marqués.
La théorie des réseaux, la mesure de l'aura, le bon positionnement des ruches. Toujours par l'usage de baguettes. Alors pourquoi ne pas marrier les deux savoirs pour faire progresser l'ensemble ?
Etudier son terrain, faire travailler l'apiculteur et son savoir-faire pour déterminer le meilleur emplacement et utiliser la géobiologie pour peaufiner celui-ci de quelques mètres ne peut pas faire de mal.
Traiter les ruches contre Varroa me parait être une obligation, un sens civique. Aider mes abeilles avec des formules magiques, des nombres cosmiques, j'ai encore beaucoup de mal. Mesurer l'aura d'une ruche pour déterminer si il y a besoin ou pas de nourrissement, couplé à la mesure de son poids et de l'observation au trou de vol ne mange pas de paim.
Expérimenter est mon domaine de prédilection. Balayer le savoir-faire de toute une génération d'apiculteurs pour faire confiance, les yeux fermés, à une "pseudo science" qui n'a que peu de recul dans son domaine et aucun dans le domaine de l'apiculture, ne me parait pas être un chemin sur vers la garantie de la survie de nos chères abeilles.
Il me reste que la solution de coupler les deux méthodes, l'une garantissant la tradition d'un savoir-faire qui a fait ses preuves, l'autre qui pourrait améliorer les résultats obtenus. Bien entendu en notant tous mes résultats, pour garantir une traçabilité et proposer des faits plutôt que des suppositions.
Alors pourquoi ne pas tenter l'aventure. Je vais tenter de décrire les principes de base de la géobiologie de façon descriptive, puisque non prouvés scientifiquement.


Merci aux intervenants : Michel Gilbert, géobiologue et Eric Aubry, jeune apiculteur.


A notre organisateur : Jérôme Brunet et son gite surprenant, son Zome, sorte de concentrateur d'énergie et sa gentillesse pour le syndicat des apiculteurs de l'Yonne, dans sa proposition de mettre à disposition ses locaux pour ce stage.

Enfin, merci à notre Président (Syndicat des apiculteurs de l'Yonne), pour la proposition de ce stage,
depuis que son Aura a enfin été re-centrée, il pourra mettre en pratique ce qu'il a appris !
