Extraire le miel.

L'extraction doit se faire dans une miellerie. La cuisine ou la salle à manger !

Du moment que la pièce est chaude (afin que le miel s'écoule plus facilement) et que la pièce peut être fermée (pour que les abeilles ne viennent pas récupérer leur bien).

Les cadres de miel doivent être operculés pour que le miel soit prêt.

Si ce n'est pas le cas, le miel contiendra trop d'eau et va fermenter.

Pour s'en assurer il y a moyen de mesurer la teneur en eau du miel avec un diffractomètre.

La première opération est la désoperculation :

Le matériel à avoir est le couteau à désoperculer, le plus efficace est celui qui est cranté, une petite herse pour atteindre les endroits où le couteau ne va pas et un support avec un bac de rétention pour recueillir les opercules.

Vient ensuite l'opération d'extraction avec une espèce de centrifugeur. C'est lui qui coûte le plus cher à l'apiculteur.

 

Le miel coule à flot dans un seau surmonté de deux tamis à mailles fines en inox.

On peut mettre en pot de suite, ou attendre une journée pour que les quelques petits fragments de cire reviennent en surface afin de les enlever. C'est l'écumage.

 

Rien ne se perd, il faut sortir l'extracteur, les abeilles le trouveront et le nettoyeront.

Idem pour les hausses extraites et les opercules, qui une fois léchés, seront aussi récupérés

pour réutiliser la cire.

Quelque soit le matériel à nettoyer, il convient de le placer loin des ruches afin que les abeilles ne se battent pas près de leurs maisons en évitant ce qu'on appelle le pillage :

des abeilles d'une ruche viennent voler le miel d'une autre : morts garantis.

Bon, tout cela est réalié dans les conditions optimums. Cela se gâte lorsqu'on extrait du miel de colza qui fige très rapidement.